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Egrégore
Un
navire est porté sur la mer
par les vagues sombres,
les
heurs indécis.
Sa
proue ouvre l'arche claire ;
ciel d'amour :
les jeux s'y
allument.
Les
bougies éparses
ont revêtus la joie silencieuse :
la
rive.
Les
nuages emplissent la mer
comme les étoiles emplissent la
goutte :
nuage.
*
Comme un vent contraire.
La
vague s'écorche
la rive lointaine.
Son
ellipse étanche et or ;
- Où les taches d'eau
dessinent-elles
les ombres ?
- Gonfle l'espace : une Carte.
La
goutte de parfum
enroule la flamme ;
lampe à huile parmi
les rayons :
racine en souffle.
*
Comme au bout du
voyage.
Le
sable s'épaule
de regards éteints,
et ses larmes
brûlent.
Le
son recueille
encore l'horizon :
ailes.
Le
bois étanche la soif
océane ; la houle frôle son visage :
la
couleur en nuage.
*
Comme ses jours les plus
simples.
Les
étincelles de ses rouages
résonnent avec la mer ;
la
brume s'égoutte.
Le
zénith s'accroche aux voiles.
A chaque pas la pluie lui
répond :
goutte d'eau.
Par
les rigoles s'est plongé
le ruisseau : le murmure des
étoiles.
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Des
jours...
Des
jours ensevelis,
Une heure ensoleillée : incandescence
d'un
son aux rayons de sel ;
Petite mer étendue.
La
nuit devient pleine
Du même silence que la mer :
Un coin
de soleil ne se tarit pas.
écoutez
ce poème
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samedi 26 mars à 20h30 et dimanche
27 mars à 16h à la salle des Fêtes Daphné
du Maurier de Vivraye (72)
